C’est une question à laquelle je réponds régulièrement lors des séances que je propose ! Non, le sur-parasitisme n’est pas une fatalité et il peut se régler assez facilement lorsqu’on en comprends le mécanisme !
Dans la majorité des cas, les animaux qui reçoivent un vermifuge n’en ont pas besoin et n’ont absolument JAMAIS besoin d’un vermifuge « préventif ». Comment voulez « exterminer » quelque chose qui n’existe pas ? C’est un peu comme si vous épluchiez une pomme déjà épluchée ou comme si vous vous donniez des claques pour écrasez un moustique qui n’existe pas…. Ça n’a aucun sens ! Mais par contre, vermifuger chimiquement au hasard à régulièrement des répercussions sur le système nerveux et le foie de des animaux.
En naturopathie, nous parlons d’hygiène intestinale car nous savons que le siège de l’immunité se situe dans les intestins. Seuls des intestins « propres » alimentés par une nourriture appropriée à l’espèce permettent aux animaux d’avoir une immunité performante.
Il se peut néanmoins que votre animal subisse un stress ou qu’il soit en contact avec des animaux fortement parasités pour qu’il devienne à son tour un hôte à parasites intestinaux.
A mon sens, le vermifuge chimique ne doit être utilisé que si l’analyse de selles de votre animal revient positive avec un taux vraiment important d’oeufs par gramme et que vous êtes dans une forme d’urgence.
Les animaux, (humains inclus), ont tous une population parasitaire présente dans le système digestif, elle est normale dès lors qu’elle n’est pas inconfortable. C’est la surpopulation qui est nocive.
Il est également important de comprendre que chaque animal est différent, une population de 1200 oeufs par gramme peut être « normale » pour un et un taux de 500 oeufs/ gr très inconfortable pour un autre. L’état général, émotionnel et énergétique de l’individu est à prendre en compte.
Utilisé en toute connaissance de cause, le régulateur de parasitisme naturel va modifier l’habitat des parasites en le rendant défavorable à leur multiplication. Ils vont donc faire « le choix » de quitter cet endroit devenu nocif pour eux.
Et c’est là que cela devient intéressant : la très grande majorité des vermifuges, qu’ils soient chimiques ou naturels n’agit pas sur les oeufs ! Ceux-ci vont donc naturellement éclore dans les jours qui suivent et évoluer en larves puis en vers !
Ainsi, j’entends parler régulièrement d’animal « fort excréteur ». Des personnes me rapportent que leur chat, chien ou cheval ont TOUJOURS une copro positive malgré les vermifuges réguliers et de plus en plus fortement dosés. Ce n’est pas étonnant puisque les oeufs n’ont pas été éliminés !
Pour débarrasser VRAIMENT vos animaux des parasites intestinaux il suffit tout simplement de leur réadministrer un vermifuge naturel 8 à 14 jours après la première dose afin d’éliminer les oeufs qui auront évolué et ainsi éviter qu’ils se reproduisent à leur tour 
!
Le meilleur moment pour administrer un régulateur de parasitisme naturel à vos animaux est le jour de la pleine lune et la deuxième dose soit 8 jours après, soit le jour de la nouvelle lune.
Je conseille également de varier les marques des comprimés ou des vermicelles que vous leur donner afin d’éviter le phénomène « d’habituation » des parasites.
Ce traitement peut être réitéré tous les mois pendant 3 mois avec coprologie de contrôle à 1 mois et à 3 mois sans risque pour votre animal. Si la copro des 3 mois n’est pas encore « bonne ». C’est a dire que votre animal présente physiquement et émotionnellement des signes de parasitisme comme la maigreur ou le ventre gonflé, le poil terne ou piqué, présence de vers dans les selles, état d’abattement, tristesse… il sera alors nécessaire d’explorer et de comprendre pourquoi il est un hôte aussi intéressants pour les parasites.
J’accompagne animaux et humains depuis 5 ans aujourd’hui et le « dégommage naturel » des parasites internes est devenue une de mes spécialités ! J’agis comme toujours sous 3 angles d’approches indissociables afin de miser sur une rémission rapide, douce et en accord avec les spécificités de l’espèce et la volonté du gardien.
Au plaisir de vous répondre,
Aurore 